Prévention et lutte contre les violences faites aux femmes
À ce jour, 23 féminicides ont déjà été perpétrés en Suisse, en 2025, soit une forte augmentation par rapport à la même date en 2024. Comme l’a dit notre conseillère fédérale Mme Elisabeth Baume-Schneider : « Les femmes ne sont pas en sécurité dans notre pays ». À l’heure actuelle, dans le canton du Jura, il manque une maison d’accueil avec le personnel formé pour prendre en charge 24h/24 les femmes qui quittent des situations de violence domestique.
a) Êtes-vous prêt·e à vous engager pour la création d’une maison d’accueil sur la base de modèles existants dans d’autres cantons ?

Pour celles et ceux qui ont répondu, en moyenne 100% de oui pour les candidat·e·s au Gouvernement et 96% de oui pour les candidat·e·s au Parlement.
L’ouverture d’une maison d’accueil pour les femmes victimes de violences domestiques est largement souhaitée. Pour certain·e·s candidat·e·s, il y a urgence, ceci étant essentiel pour la mise en œuvre de la future loi sur les violences domestiques. Les femmes doivent être soutenues et accompagnées par les institutions, avec du personnel compétent et formé. Deux candidat·e·s mentionnent la Convention d’Istanbul et demandent l’application des recommandations. Une interpellation a été déposée au Conseil municipal de Moutier par un·e candidat·e socialiste à propos d’une maison d’accueil. Plusieurs personnes sondées expriment leur souhait de s’intéresser à ce qui existe déjà dans d’autres cantons. Cette maison d’accueil devrait accueillir également des enfants, voire des hommes en situation de violence domestiques.
Une personne juge important de considérer l’éducation et la prise en charge des hommes et des garçons. Une autre souhaite mettre l’accent sur la prévention et les punitions. Un·e candidat·e pense que c’est la société civile qui doit s’occuper de la mise en place d’une maison d’accueil, avec un coup de pouce de l’État. Cette personne suggère également que les assureurs maladie pourraient être de bons contributeurs. Certaines personnes ne sont pas très au clair concernant le fonctionnement des divers organismes et institutions tels que la LAVI, l’Association Mel’ ou encore le Centre de santé sexuelle.